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La crise du crédit a bien lieu

| lundi 10 novembre 2008
D’après la Banque de France, les banques ont clairement durci les conditions d’octroi des prêts aux entreprises et aux particuliers. Hier soir, le secrétaire général de l’Elysée, Claude Guéant, a maintenu la pression sur les établissements de crédit. Ne pas relâcher la pression sur les banques. Et, surtout, expliquer et ré-expliquer aux Français le pourquoi et le comment du plan de sauvetage de l’économie. Après la présentation, vendredi, du dispositif de médiation du crédit, le secrétaire général de l’Elysée s’est voulu pédagogue, hier soir. Invité du « Grand Jury RTL-LCI-«Le Figaro» », Claude Guéant a insisté sur le fait que l’aide de l’Etat au système financier n’était pas une intervention à fonds perdus. Que l’argent était essentiellement « virtuel » et destiné, sous forme de garanties, à libérer le crédit aux entreprises et aux particuliers, et non à aider les établissements bancaires eux-mêmes. Il a aussi délivré un nouvel avertissement. L’Etat « n’a pas l’intention de devenir banquier » et « il n’est pas en train de préparer un plan de nationalisation ». Mais le gouvernement est « pragmatique » et « ne s’interdit rien », au cas où les banques ne tiendraient pas leurs promesses : « S’il s’avérait nécessaire d’entrer au capital d’une banque, l’Etat le ferait », a déclaré Claude Guéant, et cela n’aurait « d’intérêt qu’en ayant la minorité de blocage ». A l’inverse, siéger au conseil d’administration, « ça ne sert à rien », a-t-il dit. Hausse des marges bénéficiaires La profession bancaire, de son côté, a fait passer des messages sur le thème du durcissement inéluctable du crédit. Le dernier sondage de la Banque de France auprès des établissements financiers est très clair, même s’il a été réalisé « alors que la crise financière connaissait une phase particulièrement aiguë » (1) : d’ici à fin décembre, toutes les entreprises devront affronter un durcissement des conditions d’emprunt, de la part de plus des deux tiers des banques. Certes, ces dernières se sont engagées à soutenir une croissance de 3 % à 4 % par an des crédits et, en septembre, le montant des nouveaux prêts accordés aux entreprises s’est maintenu à un niveau élevé en rythme annuel, à 308 milliards d’euros. Mais là s’arrêtent les engagements des établissements privés. D’ailleurs, le durcissement des conditions d’octroi de prêts est d’ores et déjà une réalité. Entre juin et septembre, plus des trois quarts des banques ont davantage serré la vis qu’elles ne l’avaient anticipé (77 % des établissements contre 46 % annoncé). Le changement de braquet a été douloureux pour les PME. Avant l’été, les banques étaient 38 % à vouloir durcir leur attitude à l’endroit des petites et moyennes entreprises, elles ont finalement été plus de 82 % à le faire. Un durcissement qui s’est traduit, dans la quasi-totalité des établissements, par une hausse des marges bénéficiaires. Car, à fin septembre, toujours en rythme annuel, le coût des crédits s’est renchéri de plus de 60 points, à 5,64 %. La moitié des banques ont réduit leurs enveloppes, près de 60 % d’entre elles ont restreint les maturités, et plus de 60 % exigé des garanties supplémentaires. Dans les deux mois qui viennent, ce sont les grandes entreprises qui seront les principales victimes, prévient la Banque de France : 69 % des banques (contre 52 % au troisième trimestre) seront plus exigeantes à leur égard. Certaines en ont déjà pâti, comme Pernod Ricard, qui exclut toute opération stratégique, sous peine de devoir payer, non plus 150 points de base, mais 600, pour sa ligne de liquidité de plus de 6 milliards d’euros. Source: les échos. GUILLAUME DELACROIX ET ANNE DRIF Avis du guide du rachat credit: Les banques profiteraient-elles de la situation, en encaissant l’argent de l’état sans faire les efforts suffisants promis sur les prêts?

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